Un week end en Corrèze





La Corrèze, c'est un peu une histoire de famille. Mes grands-parents y ont acheté il y a plusieurs dizaines d'années une très vieille maison paysanne, et l'ont entièrement retapée. Plus éloignée de toute forme de civilisation, c'est compliqué à trouver ; plus rustique dans son confort, c'est difficile à imaginer.
Cette petite maison (pas dans la prairie mais presque) est donc pleine de poussière et loin de tout, mais c'est une sorte de symbole des retrouvailles familiales, et j'y tiens donc beaucoup. Ce sont des étés passés au milieu des tomates et des cerises depuis mes premiers mois d'existence, des après-midi de chaleur au bord du lac, des parties de badminton endiablées.






La Corrèze, c'est aussi un haut lieu symbolique de la politique. Pas forcément la plus noble, certes, mais rappelons que c'est la terre privilégiée de Jacques et François, ce qui suscite forcément quelques interrogations.

Depuis quelques années, j'y vais donc régulièrement pour trouver un peu de calme et bosser tranquillement. Cet été était cependant un peu particulier, puisque nous avons présenté ce petit coin de France à Mattéo, petit bout de chou de 8 mois fraîchement débarqué dans la famille, puisque ma tante est allée l'adopter au Vietnam il y a tout juste deux mois.







Si vous voulez vous reposer loin de tout (attention, le réseau ne passe pas toujours) et découvrir des spécialités régionales aussi dingues que caloriques, si vous n'avez pas peur de l'humidité et que vous aimez les vaches et les insectes (je plaisante) (ou pas), n'hésitez plus, la Corrèze est la destination qu'il vous faut ! Plus sérieusement, les paysages sont assez incroyables, et je conseille fortement d'y passer autour du 15 août, les pluies d'étoiles filantes valent le détour !

Le petit + : tout le département est desservi par un train DIRECT depuis Paris (Paris - Uzerche : 4h de train, et avec la carte jeune, la 1ère classe est à ... 39 euros.) : c'est donc, contre tout attente, un week-end plus qu'accessible matériellement et financièrement.

Et vous, la Corrèze, ça vous tente ?

Bisous bisous,


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