Le chevalier à l'armure rouillée, ou le petit livre qui se prenait pour un grand.




Je me rappelle de la première fois que j'ai lu le petit prince: j'étais en C.P. , et j'avais alors été happée par l'histoire, au sens premier. J'avais partagé les sentiments du renard, de la fleur, et de l'allumeur de réverbères. Lorsque j'avais refermé le livre, je me souviens avoir eu une envie irrésistible de regarder les étoiles.

Je l'ai depuis relu de nombreuses fois, toujours en y découvrant de nouveaux sens, des métaphores. En y appréciant d'autres passages. En comprenant non pas mieux, mais différemment.

Et j'ai toujours eu envie de regarder les étoiles à la fin.


Le chevalier à l'armure rouillée fait parti de ces contes universels, dont on ne se lasse pas. Qui grandissent, évoluent avec nous. Qui résonne en chacun avec une mélodie différente.

Il était une fois un chevalier, beau, fort ET courageux (pendant qu'on y est) , qui tuait les dragons et sauvait les princesses. (Non mais en vrai je suis pas devenue complètement gaga (quoique...) , attendez la suite!)
Il avait une armure magnifique, qui brille et tout. Puis un jour, alors que sa femme en a un peu sa claque de dormir à côté d'un mec en métal (on peut comprendre en même temps), il essaie de l'enlever. Et là: impossible. C'est le point de départ d'un quête initiatique où ce chevalier tentera de se (re)trouver et de se débarrasser de sa carapace dorée.



Une pépite qui ne se prend pas au sérieux, tantôt léger, tantôt grave. 

Un petit livre simple (mais pas simpliste), sans prétention, qui fait réfléchir sur soi et parle à chacun: à mettre entre TOUTES les mains. 

Un ptit morceau de philosophie, qui se lit très vite et donne envie de croquer la vie à pleines dents et de se recentrer sur ce qui en vaut vraiment la peine (et au risque de refaire ma mémé aigrie, je trouve que globalement ça nous ferait pas de mal).

"Nous dressons tous des barrières pour nous protéger de ce que nous pensons être, puis un jour nous nous retrouvons coincés derrière et nous n'arrivons plus à en sortir"

Ps: en exclusivité, les réactions de mon chat, Filou-le-bien-nommé, que cette lecture aurait presque réussi à calmer.... Et je lui ai demandé, le matou valide le conseil littéraire.








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